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Le défi des glaces
Ce film de 26 minutes relate une expédition réalisée pendant les mois
de mars et d’avril 1997 dans le Haut Arctique Canadien. Bruno Lambert
et sa coéquipière Corine Pelozuelo vont se replonger dans l’histoire
fantastique et tragique du légendaire Passage du Nord-ouest.
Les deux marcheurs parcourent près de 1000 kilomètres sans aucune
assistance sur une route qui en compte plus de 15 000. Le traîneau de
Corinne pèse 85 kilos, celui de Bruno 135. Les températures descendent
jusqu'à -50°C avec des rafales de 150 km/h. La glace est
collante, les crevasses et les crêtes de compression atteignent 10
mètres de hauteur et les orages magnétiques perturbent les vacations
radios ! Corinne s’est gelé les yeux. Durant plusieurs jours les deux
marcheurs sont pistés par de nombreux ours blancs…
Lors de cette expédition, l’équipe des Marcheurs de la Terre collabore
avec les chercheurs de la station MIRE et le CHU de Genève qui
coordonnent un programme médical sur les transformations de la moelle
osseuse et des tissus de soutien. Un suivi éducatif en temps réel,
intitulé Mission Terre Polaire, a pour objectif de sensibiliser le
jeune public sur la sauvegarde de l’environnement arctique et de ses
habitants.
Ce film de 26 minutes relate un étonnant voyage au cœur d’une contrée
mythique, encore très peu explorée. En 2003 l’équipe des Marcheurs de
la Terre s’engage pour une traversée autonome de la forêt guyanaise
dans le but d’atteindre un inselberg, un bombement rocheux totalement
isolé au cœur d’une forêt vierge. L’expédition est suivie en temps réel
par des établissements scolaires français qui participent au projet
éducatif.
Fidèle à l’esprit des Marcheurs de la Terre, l’équipe progresse à pied,
en canoë et sans assistance. Complètement livrés à eux-mêmes et
éloignés de tout dans cet enfer végétal, les deux explorateurs
sillonnent des rivières obstruées de chablis avec un canoë pneumatique
fragilisé par le volume et le poids des équipements. Le cheminement est
pénible, le manque de visibilité et la touffeur tropicale ne favorisent
guère les rapports entre les deux coéquipiers qui se dégradent chaque
jour davantage…
L’équipe atteint finalement le piton dans l’après midi du jeudi 30
octobre, le 41ème jour de l’expédition. La chaleur et le degré
d’humidité qui règnent en ce lieu sont épouvantables. D’ici, le
panorama dévoile le légendaire massif des Tumuc Humac tant convoité par
les chercheurs d’Eldorado, le Brésil, le Surinam ainsi que l’ensemble
du massif central guyanais.
Compilation des films Le
défi des glaces et Entre
vert et paradis d'émeraude
Menaces sur
les milieux naturels extrêmes
Diaporama
"powerpoint" conçu par Bruno LAMBERT
Un
milieu naturel s’identifie par sa topographie, sa composition
chimique et atmosphérique. Dès que l’un de ces paramètres sort
de la norme : humidité excessive, sécheresse, haute altitude,
froid glacial… le milieu est appelé extrême.
Les régions polaires, les
forêts tropicales, les déserts, les montagnes et les océans sont
des milieux naturels extrêmes. Ces
grands écosystèmes traversent aujourd’hui une phase de mutation
profonde et sont gravement menacés par les sociétés
industrialisées. Ultimes sanctuaires de nature sauvage, pour la
plupart situés aux « antipodes » de notre cadre de
vie,
ils constituent les piliers de la stabilité écologique de la Terre
et sont intimement liés à notre quotidien.
Cette
animation pédagogique illustre
clairement les relations de causes à effets et les interactions
entre l’homme et la nature, la civilisation industrielle et la
planète sauvage, et les écosystèmes entre eux.